
29 Sep PME – souffrance et confiance – faits et remèdes
4 chefs d’entreprise, 1 psychologue, 1 expert en management qui ont parlé des difficultés des chefs de PME, sous l’animation de Elias d’IDESO et Gaelle de l’IUMM. Grand bravo à eux !
Des témoignages bouleversants de 4 dirigeants : Accident grave de la route, baisse brutale du carnet de commande, burn-out soudain … une histoire douloureuse et un retour d’expérience fort
Outre la souffrance du dirigeant, ces témoignages et la conférence de M. Torres, professeur en management et fondateur de l’observatoire Amarok, nous confirme encore une fois cette réalité écrasante que les PMI, TPE et entreprises libérales qui représentent 99,98 % de nos emplois français, n’est factuellement pas prise en compte.
Nous avons noté quelques points intéressants pour vous
Notre société dans un DENI complet de la réalité PME.
- Exemple du projet pénibilité ! Essayez seulement de l’appliquer sans ajouter une ressource plein temps
- Chercher des archives sur l’histoire des PME en France ? … Non, en fait, ne cherchez pas
- Allez consulter la répartition des subventions de l’état pour aider les entreprises et regardez qui les reçoit ? Et lorsque ce sont les PME, regardez pourquoi, pour qui?
- Une réalité factuelle : l’effet Gulliver, l’attractivité de par la taille. De 92 à 2000, Les entreprises géantes augmentent de 265% leur capitaux propres moyens ( pour une progression PIB de 30%) ; 63% pour les ETI ; et les PME ? Un recul de 77% !
Les facteurs pathogènes de la santé des PME
( de leur dirigeants mais aussi des salariés souvent impliqués dans les PME)
- Durée d’exposition : vous savez, le stress positif, disent-il….
- L’incertitude du carnet de commandes et la dépendance client : faisons le lien avec le DENI sociétale
- La surcharge de travail : la moyenne de travail en France :38,4 h ; pour les cadres : 45,50 ; et pour les libéraux, artisans, chefs d’entreprise ? 50,55
- La solitude
Ces facteurs sont dus à certains paradigmes et croyances, à une organisation non adaptée à cette dimension et à une stratégie marché trop dépendante. Des solutions existent et voient de plus en plus le jour : revue du rôle du patron dans l’entreprise, repenser ses façons de travailler ensemble, de porter les décisions et les événements, les leviers organisationnels, technologiques, numériques pour s’enlever certaines dépendances client. Ces actions à mettre en place pas à pas vont permettre au PME de se détendre, se lancer, oser…
Les facteurs salutogènes de la santé des PME
( de leur dirigeants mais aussi des salariés souvent impliqués dans les PME)
- Maîtrise de son destin : cette force de se savoir libre d’oeuvrer dans des valeurs propres ( dans les deux sens du terme)
- Endurance : Cette fierté d’être, encore, marlgrè le contexte qui n’encouragent pas les PME
- Optimisme : cette faculté à croire, à voir encore. L’espérence, mieux que l’espoir
Des remèdes : oui !
- Ce type de conférence, déjà! Il faut mettre sur la place ce tabou, cette réalité. Cette reconnaissance sera un atout de plus pour que la PME se relève, se lance.
- Les facteurs salutogènes à exploiter en collectif dans la PME pour amenuiser les causes pathogènes et avancer dans un monde économique possible
- Des leviers d’organisation, de nouveaux modèles, différents des géants, adaptés, qui renforcera la solidité de cette dimension PME
Nous conclurons par l’affirmation que la PME a toute sa place et de plus en plus. Il faut juste qu’elle cesse de copier, qu’elle trouve son organisation flexible, qu’elle se libère de sa dépendance , qu’elle renforce son attractivité par son statut de PME indépendante.
Pour en savoir plus sur les actions que vous pouvez mener, … pour en parler…. contacter nous et/ou consulter les missions
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