17 Mai Comment faire converger votre équipe

LA DIVERGENCE

Nicolas, dirigeant d’une entreprise de 60 personnes maîtrise  son plan de crise : une cellule de crise est en place, les standard sanitaires sont en place, le suivi  BFR/trésorerie permet les actions nécessaires, l’organisation ajustée pour les 40% d’activité est opérationelles, la communication régilière avec les « éloignées » est en place. Il est maintenant face à une difficulté qui l’inquiète et qui concerne la force de son entreprise : ennui, desarroi, inquiétudes  … la divergence s’active

Physiquement, il est vrai que l’équipe est éclatée : des salariés sont en ALD (affectation longue durée), d’autres en temps partiels…les restants en Entreprise. Des choix entre ceux qui sont au front et ceux à l’arrière ont été fait.

•  Les services  supports (Devis, Industrialisation, Projets, commercial)  qui étaient affectés sur les nouveaux projets qui ont tous été gelés sont chez eux
• Des managers de proximité non « essentiels » au regard de l’activité (40%)
• Le niveau supérieur ou « ceux du pendant », avec une fatigue et une fierté de « héros »

Et les écarts se forment peu à peu, des tensions naissent, des conflits s’augurent

• Frustration de n’avoir pas été les « héros au front » et peur de recevoir des réflexions  / Fatigue des autres qui vont, en effet, effectué ces réflexions et qui ont peur aussi de reflexions..
• Desapropriation, modification du territoire » par les restants qui va énerver les arrivants
• Peur de la perte du pouvoir que l’on avait, des bonnes choses que l’on avait mis en place
• Sentiment de ne pas être utile, dans l’ « essentiel », comme ils disent tous », et présupposer des niveaux d’importance sur les individus
• Et bien sur, peur de l’avenir qui se transforme en

Comment gérer cette souffrance collective, ce délitement collectif, et éviter ce que nous pourrions déjà avoir connu de pire… comme un relent de retour de guerre ( quel dommage que ce mot ait été répété un soir  tant de fois, sacha,t qu’une guerre ne commance que lorsqu’elle est declarée! )

C’est le moment de sortir au grand jour les techniques malheureusement pas assez exploités et issues des sciences psycho-social, et de les partager au plus vite, de les comprendre et les appliquer. Complexes, l’ensemble des ntions des approches du « travailler ensemble » sont un puits de comprehension et une base pour ameliorer l’avancement de notre collectif, nos entreprise, notre société. Leur connaissance permet aux individus de mieux percevoir leur relation, de mieux agir en consequence, et ceci pour un bénéfice personnel et collectif ( l’un étant intimement lié à l’autre, et vice-versa). Voici quelques unes de ces notions

• Les réalités et la notion de perception
• les 3 Besoins ( ou soif) de l’analyse transactionelle
• Les trois cerveaux ou comment comprendre certaines réactions
• Les émotions , Le stress
• Les drivers
• Les paradigmes

Nous les citons pour inciter à aller les lire et les comprendre  et parcequ’ils sont liés à cet outil que nous avons choisi ici pour le concrétiser dans le cadre de la reprise et ce constat de divergence. Il nous parait adéquat, simple pour recréer la convergence et la reconstruction positive.

CONVERGENCE par les 4 accords Toltèques

Que votre parole soit impeccable !

Cet accord se lien avec les notions:  les drivers, le cerveaux reptiliens qui réagit aux peurs. Le bienveillance est à la source de cette volonté.

• • OUI : Dire ce que l’on sait, ressent, ce que l’on croit. Choisir ses mots, s’octroyer le moment d’attente pour construire sa pensée. Savoir dire « je ne sais pas » si vous ne savez pas.
  • NON : Ces phrases ou nous pensons après   » j’aurais pas du, c’était pas vraiment nécessaire, … ». Ce que l’autre est, juger, jamais ! Le « Tu » tue .
• • Concrètement dans cette période :
    • • OUI :  Communiquer les faits, l’activité et sa prévision en toute transparence – Exprimer clairement cet état d’incertitude actuelle, cette option de rester soudé et dans la recherche de solutions permanentes – Formaliser ses peurs, ses besoins
      • NON : « Ca ne sert à rien »( en parlant d’une mesure sanitaire) – Formaliser sa position avec intention de heros ou victimes –

la parole de l’autre reste celle de l’autre.

Ou dit autrement : N’en faite jamais une affaire personnelle ! Ici encore, la bienveillance  est un socle. Quelques notions notions à rapprocher : les réalités, les trois cerveaux.

• • Imaginez quelqu’un vous parle et vous ressentez une blessure, un coup bas ou une erreur qui vous irrite fortement. Si vous le prenez comme tel, la suite est prévisible : haussement de ton, colère, argumentation  « oui, mais », coup bas, … on devient méchant pour se défendre et au final on regrette car on en est jamais gagnant, fatiguée, triste ou encore même en colère.
  • Essayons maintenant de « tilter » au moment ou l’on a ce sentiment de blessure et de penser à cet accord : sa parole est la sienne et non une vérité. La raison pour laquelle il le dit doit être lié à lui -même, sa vie, ses problèmes, il a quelques chose à dire de lui et non sur vous… Du coup, votre réponse sera déja plus apaisé. Vous pouvez chercher à comprendre avant d’emmetre votre point de vue, vous pouvez emettre que c’est un point de vue parmi d’autres, vous pouvez aussi emettre l’impact recu ou ne rien répondre du tout.

• • Concrètement dans cette période :
    • OUI :  Laissez les autres exprimer leur peurs  sans essayer de minimiser ou vous mettre en comparaison, en comprenant, car si il y a une égalité aujourd’hui, c’est bien celle des peurs à tous les niveaux et des effets différents pour chacun.
    • NON : Le « Ca ne sert à rien »( en parlant d’une mesure sanitaire) – Formaliser sa position avec intention de héros ou victimes

Ne supposez jamais.

Ne jamais interpréter des paroles recues . Ne jamais supposer des scenarios futurs comme une vérité. Tous les drames sont souvent issus de quiproquos, de mauvaises comprehensions des intentions. beaucoup d’echec proviennent d’hypothèses érronées.

• •  OUI : requestionner, formaliser ce que vous avez compris, le but est de vraiment comprendre sans interprétation. Ne retenir que les points avérés
  • NON : Déduire des conclusions car vous pensez SAVOIR ! – S’imbiber de cette négativité autour de vous qui établit des scenarios futurs de crise alors que celle-ci est inédite.

• • Concrètement dans cette période :
    • NON :   faire des scenarios d’avenir catastrophique et non resolvable. Sortez de cette spirale du « Non passible ».
    • OUI : Passer en mode du possible au lieu de supposer l’impossible futur. Ouvrez des portes

Toujours faire de son mieux.

Cet accord intègre deux notions : l’ACTION et l’ACCEPTATION

• •  OUI : Agir à son niveau, des petites choses pour faire avancer. Accepter la réalité et oeuvrer avec elle et non contre elle. Saisissez cette opportunité de pouvoir changer le monde, votre monde
  • NON : Ne rien faire comme un conclusion – penser que vous n’y êtes pour rien -attendre, ne rien faire.

• • Concrètement dans cette période :
    • Ne culpabilisez pas, il n’y a aucune raison dans cette chute brutal de tous nos fonctionnement. Nous sommes tous les héros dans cette catastrophe.
    • Soyez dans la production d’actions, d’idées nouvelles, aussi petite soit-elle.
    • Si vous êtes au travail, portez au mieux l’activité à laquelle vous avez la chance de porter;
    • Si vous êtes à la maison, profitez de faire ce que vous ne pouviez faire avant : rangement des dossiers, capitalisation et nouvelles pratiques pour être encore plus performant lors de la reprise, organiser des réunions de travail sur ces points ou sur des thématiques du moment : comment aider, que faire pour ….
    • Et pourquoi ne pas saisir la chance de rebondir sur un rêve que vous aviez, sur une envie de … lancer des projets personnels, testez les avec des collègues qui auraient mes même aspirations

En conclusion et pour y voir réellement l’outil pratique, les 4 accord peuvent être une charte qui permettraient à tous de porter ces temps difficiles en union et non en conflit.  l’aspect pratique réside à les appliquer tous les jours par tous, à manager l’entreprise sur ces valeurs. Cette pratique permettra ainsi une cohésion; il en ressortira des solutions, des actions et une reprise que l’on entreverra pas comme une souffrance, mais un changement nécessaire, intelligent et bienveillant.

Cette periode est nouvelle. Qui aurait cru que nous pourrions arrété le monde  économique? Et ce n’est pas le COVID qui l’a fait, c’est juste nous ! Le politique a dominé l’économique ! A partir de là, pourquoi ne pas profiter de cette période pour changer, oser, peut-être penser plus petit, plus proche, plus sains….